26/03/2012

Fosse Ledoux à Condé sur l'Escaut

Mise en service en 1905 par la compagnies des Mines d'Anzin, elle exploite un gisement de charbons anthraciteux par ses 2 puits le numéro 1 et numéro 2 qui assurent à la fois l'extraction et le service du personnel et du matériel.
Le vendredi 30 Décembre 1988,à 9 heures, au puits numéro 1 sont remontées les dernières gaillettes venant de la taille Philippe Couchant, au cours d'une émouvante cérémonie orchestrée par Michel Faglain, le chef de carreaux.
Ce sont 33,645 millions de tonnes qui ont été extraites depuis l'origine.
Le puits numéro 1, profond de 759 m, et le numéro 2 , de 687 m, sont remblayés en juin 1989.
Les installations de surface sont démantelées en 1990-1991.Le chevalet du puits numéro 1 tombe le jeudi 7 Mars 1991,à 10 h 30.
Quant à celui du numéro 2 ,resté seul au milieu de cet immense carreau désert, il est proposé à l'inscription des Monuments historiques en 1992.

Ancien théâtre de Condé sur l’Escaut

Tour à tour hôpital, couvent, école avant de laisser les acteurs ... briller sur ses planches, le théâtre a laissé tomber le rideau depuis longtemps.

A la fin du XVe siècle, une congrégation de religieuses tertiaires régulières franciscaines, plus connues sous le nom de sœurs grises, vient prendre en charge l'hôpital de Condé qui existait sur l'actuelle place Saint- Amé. A partir de 1536, les sœurs commencent à y faire construire un couvent.

Au XVIIIe siècle, l'hébergement hospitalier cesse d'être l'activité principale du bâtiment. Les sœurs se dévouent, en effet, aux soins à domicile.

Elles prennent également, au milieu du XVIIIe siècle, en charge le fonctionnement de l'école dominicale des filles. Dans les années 1820, dans le cadre du nouveau plan d'alignement de la ville, l'ensemble du couvent est détruit. Seul un corps de garde est sauvegardé.

Entre 1824 et 1849, il sera réaménagé en théâtre privé. La famille Rasez ayant, en effet, acheté les bâtiments à l'État en août 1797. En 1849, la municipalité s'engage à verser aux Rasez une subvention en échange de laquelle les acteurs, ayant reçu une autorisation municipale, auront le droit de venir y jouer. Du théâtre, Charles Deulin, dans Chardonnette, dira ceci « A cette époque, le théâtre se composait simplement d'un salon voûté, bas de plafond et garni d'un balcon unique, partagé en loges et banquettes. Les loges figuraient assez bien d'énormes huches à farine ; les banquettes étaient rembourrées de foin, de même que les stalles d'orchestre. Quant aux fauteuils, ils brillaient par leur absence ».

En 1864, la ville rachète le théâtre. Il va alors recevoir une façade monumentale et des travaux d'amélioration divers. Durant la Première Guerre mondiale, les soldats allemands viennent occuper le théâtre qui peut, alors, accueillir plus de 500 spectateurs. Dans les années 80, la ville confie le local à un imprimeur qui y stocke du papier. Le site est, aujourd'hui, fermé au public car il ne répondait plus aux normes de sécurité. 59,62,nord,pas-de-calais,conde-sur-l-escaut,theatre-conde-sur-l-escaut,vivre-a-conde-sur-l-escaut,quoi-faire-a-conde-sur-l-escaut,patrimoine-conde-sur-l-escaut,visiter-conde-sur-l-escaut,59,62,nord,pas-de-calais,conde-sur-l-escaut,theatre-conde-sur-l-escaut,vivre-a-conde-sur-l-escaut,quoi-faire-a-conde-sur-l-escaut,patrimoine-conde-sur-l-escaut,visiter-conde-sur-l-escaut,