21/12/2017

Les travaux annoncés place Delcourt

Les travaux annoncés place Delcourt font craindre le pire aux commerçants

07/04/2012

Exposition Eurorégionales des Villes Fortifiées

Du 03 au 28 avril 2012, exposition 8eme journées Eurorégionales des Villes Fortifiées, à la Galerie La Clairon, 22 rue du Collège. Entrée libre. « Etoiles du nord, de la friche au lieu de vie »
Trente ans d’actions des villes fortifiées en région Nord/Pas de Calais.
Connaissez-vous le point commun entre les villes de Bergues, Gravelines, Lille, Arras, Montreuil-sur-Mer, Cambrai, Condé-sur-l’Escaut, Le Quesnoy, Avesnes-sur-Helpe, Bouchain, Maubeuge, Watten, Calais, Ambleteuse, Boulogne-sur-Mer et Saint Omer ?
Toutes conservent en totalité ou partiellement leurs fortifications héritées principalement des XVIe et XVIIe siècles, témoins notamment des œuvres de Vauban, de ses contemporains et de ses successeurs. Hier places fortes frontières du « pré-carré », où la fonction militaire a profondément marqué leur physionomie et leur organisation spatiale, ces villes offrent désormais non seulement un terrain d’expérimentation sur l’évolution urbaine contemporaine mais également des champs d’investigation patrimoniale, touristique et de loisirs. Elles offrent aussi des espaces de natures uniques où la biodiversité ne cesse de se développer.

26/03/2012

Ancien théâtre de Condé sur l’Escaut

Tour à tour hôpital, couvent, école avant de laisser les acteurs ... briller sur ses planches, le théâtre a laissé tomber le rideau depuis longtemps.

A la fin du XVe siècle, une congrégation de religieuses tertiaires régulières franciscaines, plus connues sous le nom de sœurs grises, vient prendre en charge l'hôpital de Condé qui existait sur l'actuelle place Saint- Amé. A partir de 1536, les sœurs commencent à y faire construire un couvent.

Au XVIIIe siècle, l'hébergement hospitalier cesse d'être l'activité principale du bâtiment. Les sœurs se dévouent, en effet, aux soins à domicile.

Elles prennent également, au milieu du XVIIIe siècle, en charge le fonctionnement de l'école dominicale des filles. Dans les années 1820, dans le cadre du nouveau plan d'alignement de la ville, l'ensemble du couvent est détruit. Seul un corps de garde est sauvegardé.

Entre 1824 et 1849, il sera réaménagé en théâtre privé. La famille Rasez ayant, en effet, acheté les bâtiments à l'État en août 1797. En 1849, la municipalité s'engage à verser aux Rasez une subvention en échange de laquelle les acteurs, ayant reçu une autorisation municipale, auront le droit de venir y jouer. Du théâtre, Charles Deulin, dans Chardonnette, dira ceci « A cette époque, le théâtre se composait simplement d'un salon voûté, bas de plafond et garni d'un balcon unique, partagé en loges et banquettes. Les loges figuraient assez bien d'énormes huches à farine ; les banquettes étaient rembourrées de foin, de même que les stalles d'orchestre. Quant aux fauteuils, ils brillaient par leur absence ».

En 1864, la ville rachète le théâtre. Il va alors recevoir une façade monumentale et des travaux d'amélioration divers. Durant la Première Guerre mondiale, les soldats allemands viennent occuper le théâtre qui peut, alors, accueillir plus de 500 spectateurs. Dans les années 80, la ville confie le local à un imprimeur qui y stocke du papier. Le site est, aujourd'hui, fermé au public car il ne répondait plus aux normes de sécurité. 59,62,nord,pas-de-calais,conde-sur-l-escaut,theatre-conde-sur-l-escaut,vivre-a-conde-sur-l-escaut,quoi-faire-a-conde-sur-l-escaut,patrimoine-conde-sur-l-escaut,visiter-conde-sur-l-escaut,59,62,nord,pas-de-calais,conde-sur-l-escaut,theatre-conde-sur-l-escaut,vivre-a-conde-sur-l-escaut,quoi-faire-a-conde-sur-l-escaut,patrimoine-conde-sur-l-escaut,visiter-conde-sur-l-escaut,